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Passeur de mémoire, Fragment d'histoire

Sauvegarde et transmission du patrimoine : Nos domaines d’activité sont extrêmement variés : muséographie, scénographie, communication et marketing culturel, web-design, recherches documentaires et archivistiques, rédaction de contenus…

Le 2ème régiment d'infanterie en 1915

 

1915

de mai au 15 juin – L’ARTOIS

 

Le 26 janvier, le régiment perd son colonel, le Lt-Colonel YVONNET, tué à la barricade de Saint-Laurent-Blangy alors qu’il examinait les organisations ennemies.

 

L’hiver 1914 et le printemps 1915 se passe à organiser le secteur.

En mai 1915, s‘engage la bataille d’Artois. Le 2e doit y participer, à l’est de Roclincourt.

Les travaux de préparation d’attaque sont pénibles car le secteur est très bombardé, et les lignes ennemies très proches en certains endroits.

La construction de la tranchée de départ est particulièrement périlleuse.

Le 15 juin, à 10 heures du soir, le bataillon prend ses emplacements de départ et, le lendemain, à l’heure fixée ; il enlève d’un superbe élan l’objectif qui lui est assigné.

L’ennemi, furieux, prononce de nombreuses contre-attaques pour reprendre le terrain perdu.

Chaque fois il est repoussé.

Pourtant, après cinq heures de lutte opiniâtre, malgré la vaillance de tous les occupants, la tranchée doit être évacuée par les nôtres.

 

Pour sa brillante conduite, le 3e bataillon est quelques temps après, cité en ses termes, à l’ordre

n°85 de la 10e armée :

 

Le 3e bataillon du 2e régiment d’infanterie :

« Chargé de l’attaque d’une ligne de tranchées, s’est élancé à l’assaut sous le commandement énergique de son commandant, le chef de bataillon PINON, avec un entrain et une bravoure incomparable ; S’en est emparé et à réussi à s’y maintenir pendant cinq heures sous une pluie de grenades et de pétards, bien qu’ayant perdu presque tous ses officiers et les deux tiers de son effectif »

 

du 14 juillet à octobre- L’ARGONNE

 

Le 14 juillet 1915, le régiment reconstitué par l’arrivée d’un renfort de 1000 hommes (30 juin 1915), est relevé et, après avoir passé quelques semaines de repos dans le Pas-de-Calais, il embarque à Longeau pour l’Argonne, où il arrive dans les premiers jours d’août 1915.

Il occupe le secteur de la Gruerie, au nord de Saint-Thomas et de Vienne-le-Château

Le 25 septembre 1915, il est chargé d’attaquer les tranchées ennemies à gauche du bois de la Gruerie.

Les premières vagues sont à peine sorties que des mitrailleuses, tirant de flan, causent de grands ravages.

Malgré leur feu meurtrier, le lieutenant PAVILLET, de la 8e compagnie, n’en continue pas moins sa marche en avant, électrisant ses hommes par son exemple.

Atteint de huit balles, il a encore l’énergie d’étendre son bras dans le geste de « en avant », et

tombe mortellement frappé en criant : « Vive la France ! »

Le colonel PREVOT, voulant repérer l’emplacement d’une mitrailleuse est tué d’une balle à la tête dès le début de l’action.

La tranchée est prise néanmoins ; mais l’âpreté de la lutte à tellement réduit les effectifs, que les quelques survivants doivent rejoindre nos lignes, la nuit venue.

 

LIRE LA SUITE :

1914 - 1916 - 1917 - 1918 - les hommes du 2ème RI -

 

 

 

 

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